Le déploiement du solaire à grande échelle, et la pérennité de l’industrie photovoltaïque, demandent d’améliorer encore l’empreinte environnementale des technologies. L’un des enjeux est de réduire la consommation de certains matériaux tel que l’argent, qui est déposé lors de l’étape de métallisation des cellules, avec un effet positif sur la compétitivité de cette industrie.
La feuille de route technologique mondiale (ITRPV) indique les améliorations attendues et l’évolution du marché dans les années à venir, axe par axe technologique, marché par marché.
Elle évalue à 165 mg la masse d’argent déposée actuellement sur les cellules à hétérojonction de format M6 (166x166 mm²), soit l’équivalent de 147 mg en format M2 (156,75x156,75 mm²). Elle indique également un rendement de 24,5% pour ces cellules en 2022, ce qui représente une puissance de 5,98 W par cellule de format M2, et un ratio de quantité d’argent consommé par watt de 24,58 mgAg/W.
Nos experts de la métallisation travaillent à la réduction de consommation de matière et à l’amélioration continue des procédés d’impression des collecteurs à la surface des cellules photovoltaïques. Ils ont identifié différentes voies pour atteindre les objectifs attendus dans leur domaine.
Ils viennent de montrer la possibilité de réduire la largeur des lignes de métallisation, réalisées par sérigraphie, en utilisant des écrans aux ouvertures plus fines que le standard, tout en s’assurant du transfert de la pâte argent et d’une faible résistance de ligne. Ceci a nécessité un travail conséquent d’optimisation du procédé.