Le 8 septembre dernier, INES.2S accueillait ses partenaires industriels pour échanger autour des enjeux et verrous technologiques à lever pour soutenir le développement de la filière solaire photovoltaïque française.
La journée abordait deux volets, les voies d’innovation pour la conception et l’assemblage de modules photovoltaïques pour des applications spécifiques ; et l’intégration de l’énergie solaire dans le mix électrique français Elle se voulait contribuer aussi à renforcer encore l’écosystème et à faire converger les acteurs vers les sujets clés d’intérêt commun.
Les modules photovoltaïques innovants, et leur adaptation aux usages et aux applications spécifiques intéressent de grands secteurs économiques que sont par exemple le bâtiment, les infrastructures, la mobilité et les transports.
Industriels et chercheurs ont relevé sur ce thème des sujets clefs dans des domaines aussi variés que la durabilité et la performance des modules, l’importance d’avoir une normalisation et une certification adaptées, l’intérêt de pouvoir apporter de la couleur au photovoltaïque, et l’impact de l’ombrage selon l’architecture électrique du module et son usage, par exemple après intégration dans un véhicule.
HELIUP, start-up essaimée par le CEA, a présenté son projet d’entreprise et le développement des modules photovoltaïques légers destinés aux bâtiments commerciaux et industriels.
La deuxième partie de journée concernait les technologies d’intégration de l’énergie solaire dans le mix électrique français. Un enjeu important identifié est le besoin de l’agrégation massive de flexibilités, consommations électriques et stockage, notamment les capacités des véhicules électriques, avec possibilité de réinjecter l’énergie dans les réseaux. Ceci implique une attention particulière à l’interopérabilité des systèmes de gestion d’énergie et d’aller vers des protocoles standardisés de communication.