L’énergie dans le bâtiment représente 40% de la consommation totale mondiale (43% en France) et les 2/3 de la consommation électrique. Il représente donc un enjeu à réduire son poids dans la consommation énergétique globale et un enjeu dans son interaction avec les réseaux énergétiques.
Les travaux du CEA et du LOCIE à l’INES concernent l’amélioration de la sobriété énergétique, de l’efficacité des équipements et l’augmentation de la part des énergies renouvelables produites localement.
Pour maximiser l’autonomie du bâtiment au regard du réseau, il faut travailler sur l’adéquation entre production et consommation au niveau du bâtiment ou de l’îlot. La transition énergétique et le développement de l’IoT se rencontrent pour relever ses défis.
L’INES développe des solutions numériques pour piloter les systèmes et améliorer la performance en s’appuyant sur la production d’énergie, le stockage multi-vecteurs, et le profil de consommation.
Notre expertise s’étend de la mise en œuvre de capteurs, à l’interopérabilité entre les systèmes avec l’objectif de l’amélioration du service à l’usager et de la réduction de l’impact environnemental.
Pour améliorer la sobriété énergétique des bâtiments tout en préservant ou améliorant leur bien-être de ses occupants, on peut notamment augmenter la part des apports solaires en hiver et les contrôler en été, isoler le bâtiment, utiliser les ressources disponibles dans son environnement proche.
L’enveloppe du bâtiment et ses composants sont au cœur des travaux de l’INES.
Vérifier l’apport de nouveaux matériaux ou de leur mise en œuvre, rendre actifs les ouvrants, les toitures et les façades, les rendre autonomes en énergie ou encore concevoir des solutions intégrées pour la rénovation sont autant de sujets de recherche de nos laboratoires.
L’obligation de réduire les émissions de CO2 conduit à rechercher toujours de faire plus avec moins et à recherche la meilleure adéquation des systèmes avec le bâtiment dans son environnement et son usage.
L’INES cherche à améliorer la performance des systèmes énergétiques hydrauliques et aérauliques, des systèmes de ventilation pour l’amélioration de la qualité de l’air. Les travaux de nos laboratoires portent également sur leur intégration et leur interaction avec le bâtiment.
Parmi les évolutions fortes du monde de l’énergie, le marché est passé de l’injection systématique de l’énergie solaire photovoltaïque dans le réseau à un mode d’autoconsommation.
La tendance, quel que soient les parties prenantes est à la production locale pour une consommation locale. Pour le bâtiment il s’agit de produire sa propre énergie thermique ou électrique.
Nos laboratoires recherchent une meilleure adéquation entre les équipements techniques du bâtiment et le niveau de production fourni par les systèmes solaires. Concevoir, adapter la technologie à la demande des métiers du bâtiment est notre quotidien.
La plateforme INCAS est un terrain d’expérimentation idéal pour les intégrations au bâtiment.
Elle comporte notamment des équipements expérimentaux à échelle 1 en climat extérieur : 4 maisons expérimentales de 100 m², 14 toitures modulaires pour l’intégration de composants solaires, 2 cellules adiabatiques, un bâtiment de 3 étages pour le test de façades actives
De nombreux bâtiments démonstrateurs occupés ou habités en France.
